Réponses à vos questions - Cabinet Rhoul, Architecte dplg

• Une réponse personnalisée vous a été retournée malheureusement votre adresse e-mail était erronée !
Tout dépend du cahier des charges ou du programme du maître d'ouvrage…
• Un atelier d'artiste privé sera conçu, (suivant qu'il accompagne un logement ou bien qu'il est lieux d'activité indépendant), comme un lieux de travail ! Voir votre documentation sur les lieux de travail…
De plus, ces espaces devront accueillir les équipements et mobiliers spécifiques : tables à dessiner, chevalets, bacs à terre glaise, fours etc… Sans oublier un espace de repos et surfaces permettant d'exposer ou laisser sécher les œuvres…
• L'atelier d'artistes devant recevoir des adhérents ou du public sera conçu de la même manière, mis à part qu'il devra respecter la législation concernant les ERP (sécurité incendie, handicapés etc…). Il intégrera également : accueil, salles de réunions, infirmerie, cafétéria, bureaux, espace d'expositions, boutique de fournitures, et autres commodités…
Comme fil directeur dans votre projet, vous pouvez concevoir l'édifice autour du volume de travail proprement dit (l'atelier) et y greffer ses équipements en deuxième étape (tant que vous n'avez pas de contraintes foncières). Donnez lui une façade (sur rue, jardin, ruisseau ou désert…) mais avantagez le calme et la sérénité. Un élément majeur dans la conception de ce projet : L'éclairage naturel ! Vous devrez le mettre en avant lors de la soutenance de votre travail (il ne vous sera pas pardonné de l'avoir négligé). Pour cela, si vous prévoyez un éclairage naturel, les baies des salles d'activité ou ateliers devront êtres orientées au Nord, c'est la meilleure lumière pour un peintre ou un sculpteur. Elle est uniforme et diffuse. Soyez attentif aux ombres parasites, l'artiste doit maîtriser ses clairs-obscurs et demi-teintes.
Du faite de sa position au Nord ne négligez pas le confort thermique. D'autre part la diversité des activités vous contraindra à soigner l'acoustique des locaux.
Enfin, l'atelier peut être généreux et s'étendre en s'ouvrant à l'air libre sur un jardin, un parc ou une cour...

• Ligne d'épure : ligne tracée sur une épure. Dans un système triangulé, ligne d'axe des pièces concourant aux noeuds d'assemblage. Une ligne d'épure est un segment dont les deux extrémités sont infinies (une droite !)
• Ligne de gravité LG (ou de célérité, accélération) : ligne de plus grande pente. C'est une ligne imaginaire qui traverse le centre de gravité et se rend jusqu'au sol. Dans les situations statiques, la ligne de gravité doit demeurer à l'intérieur du polygone de sustentation.
En ce qui concerne l’échantignolle, je ne connais pas d’autres systèmes mis à part le blocage par cette fameuse pièce "triangulaire" ! (Tout autre procédé mal calculé risquant d’affaiblir l'assemblage).

• Les coordonnées de 2 Bureaux d'Etudes vous ont été envoyées par e-mail, vous pouvez les contacter de ma part…
D'autre part, si votre prédécesseur n'a pas supprimé de murs porteurs (sous ce plancher) il n'y aurai pas à s'inquiéter (la maison a tenu depuis 1921).
A priori votre plancher est constitué de poutrelles en acier avec remplissage de voûtains… Ce qui lui donne cette élasticité. Certes ce n'est pas très confortable, si vous habitiez un appartement récent avec dalles en béton armé, vous devez d'autant plus ressentir cette gêne (question d'habitude).
Malgré tout, à vérifier :
- Flèche importante en sous face du plancher ;
- Rouille (détérioration dans le cas d'un plancher en bois) des abouts de poutres/poutrelles ;
- Evidement des réservations d'appui des poutrelles (élargissement des cavités) ;
En fin, vérifiez les pieds et têtes des cloisons, elles se lézardent dans le cas d'un affaissement ou d'un mouvement anormal des planchers.

• A ma connaissance, le 40x22 n'est pas un format standard ! Quoique il faudrait chercher dans le choix que le couvreur a opéré 1er, 2ème ou 3ème (primera, segunda, éco etc.) et dans quelle classe a, b ou c.
Demandez à votre fournisseur le procès verbal délivré par le L.N.E. "Laboratoire National d'Essai". Et essayez de retracer les données (sur étiquettes) des palettes, vous y trouverez les inscriptions de conformité : N° d'agrément de la carrière, choix fabriqué, dimensions etc.
Voici 2 liens web qui peuvent vous intéresser :
http://www.ardoiseangers.fr/Gamme/Par_format/par_format.html http://www.courriere.be/trav/epaisses.pdf

• Dans le cas de la nécessité de franchir votre clôture pour ses travaux de construction, votre voisin doit vous demander une autorisation temporaire de pénétrer sur votre terrain aussi appelée le tour d'échelle.
Si vous tombez d'accord avec votre voisin, vous devez alors définir par écrit les modalités du tour d'échelle telles que : la durée, les dates, les heures du passage et les précautions à prendre pour ne pas endommager le terrain. Il vous faut prévoir de vous faire dédommager ou de faire effectuer les réparations en cas de dégâts. Vous pouvez également fixer une indemnité d'occupation. Attention, la construction d'un pavillon de taille moyenne peut prendre 9 à 12 mois de délais ! Il est aussi vivement conseillé de photographier la zone d'intervention. De son côté il aura tout intérêt de faire un constat d'huissier…
Si vous n'êtes pas d'accord de laisser pénétrer votre voisin sur votre propriété, méfiez vous ! Il a la possibilité de saisir le président du tribunal de grande instance en référé pour obtenir l'autorisation temporaire qui lui est nécessaire. Bien entendu, cette autorisation n'est accordée que dans le cas où il ne peut effectuer les travaux qu'à partir de votre terrain.

• Oui le radier peut être une solution, reste à connaître le type de construction envisagée, nombre d'étages etc… Cela déterminera le dimensionnement et le ferraillage du radier.
Mais puisque l'étude géotechnique est en cours, il est vivement conseillé d'attendre ses conclusions, elles devront êtres prises en compte pour déterminer les fondations de l'ouvrage.

• Normalement, les travaux réalisés doivent être conformes au projet autorisé. À défaut, les sanctions pénales prévues à l'article L. 480-4 du code de l'urbanisme sont applicables. Ceci n'avantagera pas votre situation ! A priori vous serez amenée à remettre cette clôture en état…
• Néanmoins, si vous avez la patience de réaliser des recherches et en avoir le cœur net, consultez le POS(*) du secteur ou votre maison se trouve, pour vérifier dans le(s) paragraphe(s) concernant les clôtures (hauteurs, aspects, matériaux, couleurs etc.) si vous êtes bien en infraction… (quoique un permis est déjà attribué !).
• Vous pouvez également faire une demande au maire (recours amiable). Lui expliquant :
1. les arguments vous ayants amenés à installer les panneaux en bois (vis-à-vis, incivilité de certains passants, confort personnel etc.) ;
2. poursuivez par vos prédispositions à vous soumettre au règlement de votre commune mais que vous seriez disposée à adopter une solution de remplacement ;
3. en terminant par un " appel à son indulgence ".
(*) Plan d'Occupation des Sols - un extrait peut vous être délivré gratuitement en mairie.